La bible de la
CREATION DE CONTENUS SEO & LLMs
Contenu = votre meilleur levier pour l’acquisition, la conversion et la rétention des clients.
Ce guide regroupe les méthodes, techniques et outils pour que 2025 soit l’année où vous produirez enfin du contenu qui rank et qui finit en favoris
Avant la lecture de ce guide
Contenu pensé pour Google, pas pour l’utilisateur, qui ne sert pas la marque
Trafic qui monte vite mais chute brutalement après une mise à jour d’algorithme
ROI quasi nul : aucune conversion mesurable, juste des visites
Process artisanal, non reproductible, dépendant du hasard ou d’un rédacteur isolé
Après la lecture de ce guide
Contenu pertinent, durable et orienté utilisateur (pertinence + valeur ajoutée)
Visibilité stable et qui se renforce dans le temps avec les updates Google
ROI clair : conversions traquées, impact direct sur le business
Méthodologie structurée, reproductible et scalable grâce à IA + process validés
Pour les plus pressés, vous pouvez directement accéder aux ressources à votre disposition
Vous cherchez le résumé ? Le voici :

F*CK BORING CONTENT
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F*CK BORING CONTENT
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F*CK BORING CONTENT
F*CK BORING CONTENT
La promesse d’un contenu facile à produire et tout automatisé est alléchante. Un clic sur un bouton pour obtenir un article de 2000 mots : le rêve 🤩
Ces promesses on les voit pulluler en boucle sur LinkedIn, avec en illustration les courbes qui montent, les success stories, les captures d’écran de Google Analytics et de la GSC en pleine croissance.
Mais voici ce qu’on ne vous montre pas : la chute qui arrive souvent 3, 6 ou 12 mois plus tard.
Parce que ce contenu qui « rankait » était en réalité construit sur des bases fragiles – du keyword stuffing masqué, des pâtés de textes difficiles à digérer, une UX incompatible avec le mode de consommation des internautes. En gros : une approche court-termiste qui ne résiste pas aux mises à jour algorithmiques.
Le vrai défi : créer un contenu qui reste bien classé dans la durée, pas seulement qui monte rapidement. Un contenu qui génère de l’émotion, pas juste des clics sans valeur.
Mais ce n’est pas tout, si ce contenu ne sert pas le business d’une manière ou d’une autre, son ROI sera nul peu importe le temps en top 1.
Avant de nous lancer pour de bon, notez que cet article est un complément à notre webinar disponible ici. Dans les deux vous trouverez de nouvelles informations donc il n’est pas idiot de vous plonger dans l’un et l’autre.
Faker le contenu vs. créer de la valeur réelle
Trop de contenus sont créés pour « faire plaisir » à l’algorithme plutôt que pour réellement aider l’utilisateur.
Le résultat : des articles de 3000 mots qui auraient pu être résumés en 300, des réponses diluées noyées dans du remplissage, du contenu générique recopié, des temps de sessions qui s’effondrent A RAISON !
L’équation gagnante, c’est l’intersection entre :
- Pertinence (qualité réelle perçue par l’utilisateur)
- Longévité (résistance aux changements algorithmiques)
- Rentabilité (coût de production vs retour sur investissement)
- Scalabilité (capacité à reproduire le processus efficacement)
C’est à cette intersection que se trouvent les contenus qui dominent durablement les SERPs.
Parmi les problématiques les plus communes on retrouve :
1 – Scalable + Rentable MAIS Non Pertinent + Non Long terme
Exemple : Contenu généré massivement par IA avec peu de supervision
- ✅ Scalable : 100 articles par jour possible
- ✅ Rentable : Coût de production très faible
- ❌ Non Pertinent : Contenu générique, sans valeur ajoutée réelle
- ❌ Non Long terme : Google pénalise ce type de contenu tôt ou tard soit via un filtre direct, soit indirectement via une détérioration des signaux utilisateurs
2 – Pertinent + Rentable MAIS Non Scalable + Non Long terme
Exemple : Tutoriel sur une nouvelle fonctionnalité software
- ✅ Pertinent : Comble un vide informationnel total
- ✅ Rentable : Peu de concurrence = le peu de trafic est facile à capter + conversions
- ❌ Non Scalable : Dépend des sorties imprévisibles du software
- ❌ Non Long terme : Fonctionnalité intégrée / changée dans 6 mois
3 – Pertinent + Long terme MAIS Non Scalable + Non Rentable
Exemple : Enquête journalistique de 6 mois avec 3 rédacteurs experts
- ✅ Pertinent : Contenu exceptionnel, scoops, interviews exclusives
- ✅ Long terme : Référence dans le domaine pendant des années
- ❌ Non Scalable : Impossible à reproduire régulièrement
- ❌ Non Rentable : Coût énorme vs retour sur investissement
Les excellents contenus, à l’intersection des cercles, sont rares, et cela pour plusieurs raisons :
Les 6 freins à la création de contenus puissants
En totalisant une centaine de projets de contenu avec Ian, nous avons identifié 6 difficultés récurrentes :
- Le manque d’expertise du rédacteur : Confier la rédaction d’un sujet technique à quelqu’un qui découvre le sujet en même temps qu’il l’écrit.
- L’absence de stratégie claire : créer du contenu « au feeling » sans objectifs mesurables ni compréhension des intentions de recherche.
- La contrainte temps : vouloir publier rapidement au détriment de la recherche, de la structuration et de la révision.
- L’incompréhension des algorithmes : ne pas saisir ce que Google valorise réellement en 2025 (spoiler : ce n’est plus la longueur).
- L’incertitude sur le ROI : impossible de justifier l’investissement contenu sans métriques claires de performance.
- Le conflit trafic vs. marque : le dilemme entre ce qu’il faut dire pour ranker et ce qu’il faut dire pour préserver / construire l’image de marque.
Pour cette méthodologie nous allons voir comment :
1 – Définir le scope du contenu
Attribuer un objectif mesurable à notre contenu
Avant toute chose, un contenu doit répondre à un objectif.
Si cet objectif n’est pas clair, on ne peut pas lier de conversion à cet article, donc on ne peut pas mesurer sa performance.
Pour cela, j’utilise toujours le même modèle à 4 états possibles :
Type de lecteur | Proximité avec l'achat | Niveau d'implication | CTA principal |
---|---|---|---|
Décisionnaire | Très élevée | Élevée | Acheter le produit |
Convaincu en attente | Élevée | Faible à moyen | Obtenir un code promo par email |
Évaluateur | Moyenne | Élevée | S'inscrire à un programme email, télécharger une ressource… |
Explorateur | Faible | Faible | Cliquer sur un lien pour plus d'informations |
Cet objectif va déterminer plusieurs éléments structurels de notre contenu, notamment la disposition des CTAs et le discours.
Pour un même mot-clé, le ton et l’approche seront différents.
Pour cet article par exemple, mon objectif est de m’adresser avant tout aux Évaluateurs.
Ils ont entendu parler de ThotSEO mais n’ont pas encore sauté le pas. Je cherche à leur démontrer la pertinence supérieure de l’outil dans une stratégie long terme.
Typologie | But |
---|---|
Décisionnaire | Cas clients + chiffres (ROI, impact sur les leads…) |
Convaincu en attente | Réassurance + comparatif des solutions |
Évaluateur | Méthodologie, framework actionnable incluant ThotSEO |
Explorateur | Définition + quelques tips |
Sentir la SERP et déterminer le bon format de page
Cette seconde étape repose sur un principe fondamental : Google vous montre déjà exactement ce qu’il veut voir sur votre mot-clé. Ignorer cette information, c’est partir avec un handicap énorme.
💡 Attention, il peut potentiellement vous montrer ce qu’il a de moins mauvais ! A vous de ne pas avoir la grosse tête mais de considérer cette éventualité.
La SERP n’est pas juste une liste de concurrents – c’est le cahier des charges de Google pour votre contenu.
On regarde en premier lieu les résultats enrichis.
Ce qu’il faut observer :
- Featured snippets (paragraphe, liste, tableau)
- People Also Ask (PAA)
- Images / vidéos intégrées
- Panels de connaissances
- Cartes locales
- Calculateurs / outils intégrés
Pourquoi c’est crucial : Google’s AI (Glue) calcule les interactions utilisateurs sur ces éléments enrichis.
Si Google affiche un tableau dans le featured snippet, c’est que les utilisateurs interagissent massivement avec les formats tabulaires sur ce sujet.
Action concrète : Votre contenu DOIT intégrer le même type de format que ces résultats enrichis pour maximiser vos chances de les remplacer.
Pour la requête « création de contenu » la SERP semble avant tout éditoriale.
On y voit de la définition, une confusion avec le métier de créateur de contenu, du tutoriel vidéo et globalement une SERP plutôt axée débutant.
À partir de là :
- Nous sommes bien sur une SERP poussant des contenus éditoriaux,
- Je vais proposer un contenu qui va plus loin que les guides débutants (c’est un pari)
- Ajouter si possible de la vidéo,
- Intégrer des éléments de définition mais pas trop
- Ne pas partir sur un mixte embrouillé métier / process
Ensuite on va observer le format des pages proposées.
Correspondre à l’intention de recherche est un point essentiel et clairement communiqué dans les guidelines des Quality Raters de Google (NM = Needs Met).
Maintenant que notre prompt est en place, on l’active soit en copiant le prompt dans votre LLM, soit dans l’interface directement :
Le prompt d’audit du format :
Nom : Format des pages concurrentes
Analyse le CONTENU et le FORMAT de ces concurrents et donne moi dans un tableau URL POSITION FORMAT pour chacun sa position et son format : la contre-opinion collective, le récit personne / interview, le récit extérieur, l’étude de cas, le tutoriel, le guide, la liste, le comparatif, le programme pas à pas, la synthèse scientifique, l’outil en ligne, la rétrospective, enquête + analyse des résultats, manifeste, la définition
{{concurrents}}
Mon objectif est de trouver le format de page adéquat pour mon persona et mon offre sur la requête {{requête}}
Les formats les plus performants sur cette requête combinent plusieurs approches :
- Guide complet : Format dominant (positions 1, 2, 4, 6, 10)
- Liste structurée : Très présent en complément (positions 1, 6, 8)
- Définition : Approche fondamentale (positions 3, 9)
- Témoignage / Interview : Différenciation humaine (position 4)
- Outil pratique : Valeur ajoutée directe (position 5)
La position 1 combine efficacement guide pratique et liste de compétences. Cette approche répond aux besoins informationnels et opérationnels de l’audience.
Aller, on part sur un guide complet avec une liste d’étapes 😉
Notez que si le format est de l’éditorial pur / article de blog classique, il faut également choisir son format et l’ajouter aux prompts suivants.
Modèle | Quand l'utiliser (intention / contexte) | Comment l'appliquer concrètement | Exemple SEO |
---|---|---|---|
PAS (Problème – Agiter – Solution) |
- Quand on veut capter rapidement l'attention avec un problème concret et douloureux. - Idéal pour des articles orientés "pain points" et landing pages produit. |
1. Identifier le problème vécu par le lecteur. 2. L'agiter avec des conséquences / émotions. 3. Introduire ta solution (produit, service, expertise). |
« Comment perdre 1kg par semaine ? » |
AIDA (Attention – Intérêt – Désir – Action) |
- Pages de contenu hybrides (article + conversion). - Comparatifs, reviews produits, pages "meilleures solutions". |
1. Accroche puissante. 2. Développer l'intérêt (bénéfices). 3. Créer le désir (preuves sociales, avantages). 4. Call-to-action clair. |
« Quelle est la protéine la plus efficace ? » |
MECE (Mutually Exclusive, Collectively Exhaustive) |
- Articles longs / piliers. - Guides complets où l'on doit couvrir tout un champ sémantique. - SEO first (répondre à toutes les intentions). |
1. Décomposer le sujet en sections non chevauchantes. 2. Structurer pour couvrir 100% du sujet. 3. Ajouter tableaux, FAQ, schémas. |
« Guide complet sur la prise de masse » |
Pyramide inversée |
- Articles de news, blog corporate, communiqués. - Quand l'info doit être donnée immédiatement et clairement. - SEO actualités / réponses rapides. |
1. Donner l'info principale dès l'intro. 2. Développer avec contexte / détails. 3. Terminer avec éléments secondaires. |
« Google supprime le paramètre &num=100 : impacts SEO » |
2 – Structurer le contenu pour correspondre aux intentions de recherche
On attaque la seconde partie, ici on va devoir définir une liste d’étapes pour construire notre guide complet et trouver la structure la plus efficace pour apporter notre réponse.
Dans les inputs, on va considérer les intentions de recherches, les PAAs, les idées de sujets et les titres des concurrents.
Quand vous faites face à une SERP mixte, c’est-à dire-mélangeant plusieurs typologies de recherche (page produit, page éditoriale, annuaire…) vous pouvez lancer votre analyse Thot via le mode avancé. Ce mode vous permet de retirer de l’analyse certaines URLs.
Pourquoi récupérer les People Also Ask ?
Car c’est de la data utilisateur toute fraîche ! Google calcule les besoins informationnels qui sont les plus intéressants quand l’utilisateur tape une requête.
Voici le procédé expliqué dans le brevet ci dessus :
- L’utilisateur tape une requête
- Google regarde les infos données par les documents précédemment choisis par les utilisateurs qui ont déjà tapé ce genre de requêtes
- Google transforme ces infos en questions
- Il met en avant les questions qui :
- ont été le + posées dans le passé par les utilisateurs
- ont été le + cliquées dans le passé par les utilisateurs
5. Le système récupère également des questions toutes prêtes sur des forums par exemple
Pour ranker sur les PPA le brevet nous enseigne plusieurs conditions :
- Avoir un contenu sur son sujet qui rank déjà bien sur Google
- Avoir un contenu qui répond aux questions que pourraient se poser les gens (captain obvious)
- Avoir un site d’un certain niveau de qualité
- Les réponses précises et concises sont privilégiées
- Le passage doit intégrer les mots clés / expressions importantes qui correspondent à ceux utilisés en majorité par les concurrents (optimisation sémantique)
Empiriquement, on sait aussi que la taille des réponse est limitée :
- Réponse en liste : 45 mots max
- Réponse simple : 30 mots max
D’ailleurs, puisqu’on cherche à produire un contenu qui performe aussi bien sur Google que sur les LLMs, ce papier de recherche nous montre que PAA + Chat GPT = ❤️
Il révèle qu’Open AI et Google indiquent que GPT 4 a été entraîné à récupérer des infos sur Google.
Dans cet entraînement le LLM récupérait pleins d’infos sur la SERP et notamment : Les People Also Aks ! (jusqu’à 3 questions pour chaque requête).
Penser valeur ajoutée dès la phase de plan
Lorsque vous construisez le plan il est aussi très important d’inclure plusieurs sections uniques par rapport à la SERP.
C’est capital car l’information gain est un concept breveté et intégré dans le fonctionnement des interfaces IA de Google (comme Gemini, Ai overview ou Ai Mode).
Il s’agit de récompenser les contenus qui apportent de l’information nouvelle, et pas seulement ceux qui répètent ce qui existe déjà dans les premiers résultats de recherche.
Le problème aujourd’hui : beaucoup de contenus sont très similaires, d’où une sur-abondance d’“info dupliquée” qui ne sert plus l’utilisateur.
Avec l’info gain, Google cherche à mesurer ce qu’un article ajoute par rapport aux concurrents et même selon ce que l’utilisateur a déjà vu.
Cela ouvre la porte à la différenciation : des contenus plus spécialisés, originaux, voire “risqués” peuvent être valorisés. Cela change la stratégie SEO : ne plus viser à simplement faire “meilleur”, mais à faire “nouveau”.
Pour cela on peut viser environ 30% des phrases apportant une valeur ajoutée via :
- Astuces perso
- Etudes propriétaires
- Retour d’expériences
- Etudes de Cas
- Interview de partenaire / experts du secteur pour demander leur avis
- Outils interactifs
- Synthèse visuelle
- Angles prospectifs
- Parallèles avec d’autres industries
- Témoignages clients
C’est d’autant plus important que les critères EEAT intègrent directement ces notions d’expertise et d’expérience.
Cela fait également écho à la notion « d’effort » maintes et maintes fois répété comme critère de qualité important dans les Guidelines des Quality Raters de Google.
Cette notion d’information gain est directement appliquée dans Thot, ce qui vous permet de créer automatiquement un plan via IA qui ajoutera des sections uniques non abordées par vos concurrents.

L’autre option, recommandée pour les contenus importants, est d’utiliser un modèle de réflexion chatGPT ou Anthropic.
Pour cela on va concevoir un prompt spécial à copier-coller dans une interface avec un mode réflexion.
Je vous montre tout le détail dans cette vidéo :
Nom : Format des pages concurrentes
Je travail un article éditorial sur la requête : {{requête}}
Je souhaite un plan sous framework MECE avec H2 et H3, qui démarre par un H1.
Titres courts et descriptifs, en question si possible.
Structure logique et progressive.
Pas de paragraphes.
Bien adapter le plan au contexte du persona identifié ainsi que le reste du contexte fournis.
Toujours avoir une valeur ajoutée unique par rapport aux concurrents en apportant 30% d’angle original POUR le persona identifié. Les 30% de titres uniques doivent être indiqué via ANGLE UNIQUE – … et doivent être répartis dans le plan global, pas juste une section non traitée par la concurrence.
Tu peux intégrer au choix des idées de valeurs ajoutées via mais ne cherche pas à tout intégrer, va juste au plus logique :
– Astuces perso
– Etudes propriétaires
– Retour d’expériences
– Etudes de Cas
– Interview de partenaire/experts du secteur pour demander leur avis
– Outils interactifs
– Synthèse visuelle
– Angles prospectifs
– Parallèles avec d’autres industries
– Témoignages clients
Propose 2 plans avec des angles différents.
Voici pour information les éléments traités par mes concurrents, des idées de sujet et les intentions de recherche identifiées sur la SERP :
{{concurrents}}
{{idées de sujet}}
{{intentions de recherche}}
Voici une liste de termes qu’il faudra inclure à un moment, si cela est pertinent tu peux en intégrer aux titres : {{mot-clés sans occurrences}}
—- Option si vous copier ce prompt dans chat GPT ou Claude
Voici mon persona et les consignes de tone of voice :
à compléter
Valider la sémantique du plan pour Google
Google ne “pèse” pas intrinsèquement un mot-clé plus fort parce qu’il est dans un Hn plutôt que dans un paragraphe.
Le texte d’un paragraphe compte tout autant pour la pertinence.
Par contre les Hn :
- Structurent le sujet et permettent une meilleure compréhension du thème et des sous-thèmes par Google
- Ils aident la correspondance requête ↔ section (passage-based ranking) et les ancres “Jump to”
Pour comparer la sémantique de vos Hn à vos concurrents, un petit outil est à disposition des rédacteurs.
Les termes clés en rouge sont ceux que vos concurrents ont dans leurs titres et que vous n’utilisez pas.
En jaune sont les termes uniques à votre contenu (well done).
Les termes en vert sont ceux utilisés par vous et vos concurrents. Les autres ne sont utilisés par personne !

L’objectif est de ne pas laisser de trous dans la raquette par rapport aux concurrents et d’avoir suffisamment de mots uniques pour nous distinguer.
Après une petite reprise en main nous voici avec un plan bien meilleur !
Comment avoir des titres Hn qui plaisent également aux LLMs
L’idée est de leur mâcher le travail afin qu’ils puissent trouver facilement l’information.
- Désambiguïsation : un titre vague ou trop marketing (“Un choix gagnant”, “Ce qu’il faut savoir”) ne permet pas à un LLM d’identifier précisément le sujet. Un titre descriptif ancre le sens et évite les mauvaises interprétations ex : « Sentir la SERP et déterminer le bon format ». D’un point de vue technique : un titre explicite aura des vecteurs sémantiques de bien meilleure qualité qu’un titre vague. Et un LLM calcule la proximité sémantique entre la question (prompt) qu’on lui a donné et la réponse qu’il doit chercher.
- Indexation / Extraction : les modèles (et Google lui-même) découpent et résument le contenu via les titres Hn. Plus les titres sont explicites, plus les algos comprennent le champ sémantique, donc meilleures sont la classification et la réutilisation (par exemple en featured snippet ou en résumé automatique).
- Réutilisabilité : les contenus servent souvent à alimenter des assistants (chatbots, RAG, agents). Un plan descriptif garantit que chaque section peut être isolée, comprise et réutilisée indépendamment, sans dépendre du contexte global.
Mauvais Titres
"Les problèmes que ça pose"
"Tutoriel"
"Etape 1"
Bons Titres
"Les problèmes causés par le plastique dans la préservation de la biodiversité marine"
"Monter un meuble de cuisine tout seul : Notre tutoriel en 5 étapes"
"1ère étape : Les éléments à ajouter dans votre sac à dos de randonnée avant de partir"
Mes titres sont-ils suffisamment descriptifs ? Pour mon persona et pour les moteurs.
Voici la requête visée : {{requête}}
L’objectif est de rendre chaque titre clair et descriptif afin que les humains comme les LLMs comprennent immédiatement le sujet traité sans ambiguïté. Propose moi quand c’est pertinent une amélioration des titres en expliquant la raison.
Voici mes titres :
{{titres de mon contenu}}

3 – Rédiger efficacement pour l’utilisateur, Google et les LLMs
Rédiger efficacement, c’est s’aider de l’IA mais ne pas tout déléguer. Il faut fournir le contexte et le ton juste, découper section par section avec lisibilité et mise en gras, capter l’attention via un TL;DR et une intro PATT, utiliser des checklists et des tableaux pour condenser, et soigner le title tag (mais pas la meta-description).
Fournir à l’IA le contexte de votre marque & tone of voice pour une rédaction personnalisée
Avant de commencer à écrire, il faut cadrer le contexte : qui parle, à qui, et pourquoi.
C’est à faire une fois par projet et la qualité des contenus en dépend beaucoup donc ça vaut le coup de le faire correctement.
Vous pouvez le gérer dans un projet chatGPT, un projet Claude ou directement dans ThotSEO.
Je vous conseille au minimum ces 3 éléments :
Élément | Impact | Ce qu'on donne |
---|---|---|
Contexte de marque & persona | Cohérence du discours, crédibilité | Rappelez votre mission, vos valeurs et le problème que vous résolvez. |
Tone of voice | Cohérence avec les articles humains, rythme et personnalité | Inspirez-vous de vos meilleurs articles rédigés par un humain. Fournissez-les comme modèle pour que l'IA capte votre style, votre rythme et votre personnalité. |
Règles d'écriture web | Lisibilité mobile, efficacité SEO | Toutes les règles du type : Phrases courtes, verbes d'action, vocabulaire concret. Bannir les tournures vagues ("il est important de noter que…"). |
Enfin, on importe des anciens articles qui représentent bien notre style d’écriture en lui précisant de bien s’en inspirer pour générer ses textes. Ici je donne à Claude mes anciens articles sur la stratégie de contenus, la bible du maillage interne et une étude récente sur l’impact de la disparition de num=100 chez Google.
Ton : factuel et précis ; langage sympa mais technique quand il le faut et adapté à un public B2B ; axé sur la performance. Positionnement rassurant et crédible, sans superlatifs, mettant en avant expertise, chiffres clés et bénéfices tangibles
Style d’écriture :
Longueur des phrases : Privilégier les phrases courtes à moyennes (10-20 mots) pour la clarté. Varier les longueurs pour un rythme fluide et naturel.
Formatage : Paragraphes courts (3-5 lignes max) pour favoriser la lecture sur mobile. Utilisation de listes à puces et tableaux pour faciliter la lecture si besoin mais ne pas en abuser. Mots-clés en gras pour souligner les idées essentielles mais maximum 2 par section.
À éviter : Langage sensationnaliste : « révolutionnaire », « miracle », « garanti ». Discours restrictif ou alarmiste : « vous devez absolument », voix passive ou expressions ambiguës et verbes modaux ou pouvant induire en erreur. Utilisation de chiffres et études et brevets pour étayer les propos. Intégration de conseils pratiques basés sur des données vérifiables.
Pour le format faire varier les tailles des sections, inclure des titres mais toujours plus de 4 / 5 paragraphes par section. Pas de camel case dans les titres
Une fois ce set up terminé on peut passer à la phase de rédaction.
Rédiger section par section ou one shot ?
Suivant la complexité du contenu on peut rédiger d’un coup et itérer à partir du rendu ou y aller section par section.
Dès que l’article dépasse une certaine taille (plus de 1200 mots prévus / plus de 4 sections dans le plan) on privilégie une rédaction section par section.
- Pour éviter que l’IA synthétise trop l’article à cause de la limite de taille d’output
- Pour pouvoir relire chaque partie l’une après l’autre et avoir une meilleure vision du contenu
Dans les deux cas il faudra fournir le champ sémantique associé à la requête.
Le screen ci-dessus est un extrait des Google Leaks qui démontre l’existence de QBST (Query-Based Salient Terms).
C’est un algorithme central du système de classement de Google qui fonctionne en analysant les données derrière chaque requête pour identifier les « termes saillants » .
Ces termes, qui incluent des mots-clés, des synonymes et des concepts connexes, servent de signaux critiques qui définissent l’intention de l’utilisateur, permettant ainsi à Google de noter et de classer les documents avec une précision inégalée.
Pour connaitre les « termes saillants » à ajouter dans votre contenu Thot SEO vous mâche le travail via la section « tous les termes clés ».
Concernant le choix du modèle, les modèles “classiques” sont très bons pour générer du contenu du moment qu’ils sont bien guidés. Ils ont tendance à être plus créatifs que les modèles de réflexion qui sont trop concentrés sur les consignes.
Les modèles classiques maintiennent un équilibre optimal entre :
- Respect du brief éditorial
- Créativité dans l’expression
- Adaptation au ton de votre marque
- Intégration naturelle des mots-clés
Pour cela, on va utiliser plusieurs fois ce prompt et bâtir notre contenu par étape :
Prompt de rédaction :
Je cherche à faire un article exhaustif et à jour mais surtout utile à mon persona. Tu ne dois surtout pas t’éloigner de leur préocupation principale. L’article fera environ {{nombre de mots}} mots et est sur : {{requête}}
Dans ton développement, tu ne dois pas trop t’éloigner du sujet mais rentrer en profondeur dans les explications scientifiques de chaque concept, on doit revenir au first principle mais sans oublier que l’on parle à des individus qui s’y connaissent.
Respecte tes consignes sur le ton, le style, la cible avec attention.
Pour la rédaction, utilise les mots suivants lorsque cela est pertinent :
{{mot-clés sans occurrences}}
Voici mon contenu actuel, tu dois trouver la première section (h2) non faite et rédiger cette dernière (et uniquement cette dernière) en évitant les incohérence et les redites avec le reste du contenu :
{{contenu HTML}}
Les vérifications à faire pour chaque section rédigée
Lors de la construction, il faut faire en sorte que chaque section soit excellente avant de passer à la suivante.
L’avantage de cette approche est de mieux guider le modèle pour la section suivante car le contenu actuel sera à chaque fois réintégré dans le prompt.
Pour chaque section on va se poser plusieurs questions “structurelles” :
- Est-ce que cette partie ne serait pas mieux en tableau ou liste à puce ?
- Est-ce qu’on peut condenser cette partie sans perdre en information ?
- Est-ce que les paragraphes importants peuvent se lire indépendamment ?
Pour cela vous pouvez le faire seul ou vous aider, encore, de l’IA.
Personnellement j’aime bien utiliser la sélection de texte et le chat directement à droite. Je pose question par question en suivant ce que je juge pertinent et je n’hésite pas à reformuler et vider le chat pour nettoyer le contexte.

Vous pouvez également utiliser mon GPT personnel pour cette tâche. C’est grâce à lui que les blocs de prompts sont faciles à copier 😉
Cette partie d’amélioration des sections peut sembler un peu overkill mais la qualité de votre article en dépend, et donc sa performance sur les LLMs et sur les moteurs.
On retrouve plusieurs éléments qui vont dans ce sens dans les leaks, notamment plusieurs fonctions dont la description est assez claire :
Paramètre | Description |
---|---|
lowQuality | Score de faible qualité utilisé dans Q* (score de qualité global) |
DocLevelSpamScore | Score de spam au niveau du document |
KeywordStuffingScore | Score de “bourrage de mots-clés” |
GibberishScore | Score de “charabia” |
Les auteurs introduisent un nouvel outil de scoring sans gradient, appelé High-Knowledge Scorer (HKS), qui évalue les textes en fonction :
- de leur densité de connaissance (knowledge density)
- de leur étendue de couverture de connaissance (coverage)
Ce document démontre que la densité en connaissances du corpus est un facteur critique pour améliorer les performances des LLMs, plus encore que la fluidité ou la popularité des textes.
Les auteurs proposent donc de repenser la sélection des données d’entraînement en priorisant la valeur cognitive des textes.
Une fois chaque section bien rédigée, on va passer à la préparation de l’introduction.
Une belle intro combine : TL;DR + sémantique + intro PATT
L’introduction détermine si votre lecteur poursuit sa lecture ou rebondit, vous laissant avec un mauvais signal utilisateur pour Google (et un impact négatif de votre marque pour lui).
La technique PATT (Problème – Aperçu – Teasing – Transition) fonctionne particulièrement bien pour les contenus éditoriaux.
Étape | Objectif | Exemple |
---|---|---|
Problème | On mentionne le problème. On peut appuyer légèrement dessus. | "Ton site publie du contenu régulièrement, mais les résultats SEO ne suivent pas ? C'est une frustration courante : écrire sans stratégie, c'est investir du temps pour peu de retour." |
Aperçu | On donne un aperçu de l'article (les grandes lignes abordées). | "Nous allons explorer les bases de la création de contenu SEO, de la recherche de mots-clés jusqu'à l'optimisation éditoriale" |
Teasing | On tease les bénéfices de la lecture de notre article.. | "À la clé : un meilleur positionnement dans Google et plus de visiteurs qualifiés sur ton site." |
Transition | Phrase de transition avec la première partie de notre contenu. | "Commençons par rappeler l'importance du contenu dans une stratégie SEO solide.". |

Prompt introduction PATT :
Je veux que tu rédiges une introduction de 50 à 100 mots mon article sur {{requête}}
L’introduction doit être percutante et donner envie de lire la suite en utilisant les mots suivants si c’est adéquat :
{{mot-clés sans occurrences}}
Suis le framework PATT :
– Problème : Nommer la douleur du persona en l’interpellant directement.
– Aperçu : Résumer les grandes lignes qui seront abordées dans l’article.
– Teasing : Annoncer les bénéfices de la lecture de l’article. Lister 1 ou 2 bénéfices tangibles.
– Transition : Ajouter une phrase de transition avec la première partie du contenu qui vient juste après l’introduction.
Tu dois me proposer 3 introductions différentes qui répondent toutes à ces consignes.
Voici mon contenu :
{{contenu HTML}}
En plus de cette section “copywritée” on va ajouter un encart TL;DR (Too Long; Didn’t Read) pour ceux qui veulent l’information essentielle au plus vite. Il sera placé au dessus de l’introduction, pour être sûr que le lecteur y ai accès dès la ligne de flottaison.
Un rapide prompt nous permet de le faire sans effort :
Encore une fois, générer plusieurs versions pour sélectionner les meilleurs composants de chacune.
Prompt pour TLDR :
Propose moi 3 versions d’un TLDR à insérer en début d’article.
Entre 2 et 5 points maximum, 1 phrase par point, max 20 mots / phrase.
Intègre une partie de ces mots : {{mot-clés sans occurrences}}
Voici mon contenu : {{contenu HTML}}
Belle intro user friendly : check ✅
Section TL;DR : check ✅
Maintenant place à l’optimisation moteurs et LLMs.
Concernant l’optimisation de cette section, c’est souvent sujet à débats donc avant de vous montrer COMMENT l’optimiser j’aimerais vous montrer POURQUOI le faire.
Cette notion donnant plus d’importance à la première section d’une page est aussi logique : Google va accorder plus d’importance aux zones les plus vues par les visiteurs (sur mobile).
D’ailleurs un test de Search Pilot montre qu’ajouter la description produit au dessus de la ligne de flottaison avait un impact positif considérable.
Tous les utilisateurs ne scrollant pas jusqu’en bas, il est raisonnable de penser que la première section soit étudiée plus scrupuleusement.
Sur Thot vous pouvez voir directement le score de votre introduction en haut :
Si, comme c’est le cas ici, le score est un peu faible vous pouvez voir les termes à ajouter pour plaire aux robots.
Il y a 2 façon de le faire :
- soit en sélectionnant le texte directement
- soit via l’outil dédié
Dans les deux cas vous verrez alors à gauche uniquement les termes utilisés dans l’introduction.

Ce prompt permet souvent de trouver de belles idées :
Prompt optimisation de l’introduction
Reprend cette introduction en conservant son copywriting visant à faire poursuivre la lecture mais en utilisant les termes recommandés :
{{mot-clés sans occurrences}}
Voici les 200 premiers mots actuels de mon contenu et mon plan, ne prend que l’introduction donc ce qui est avant la première section. Propose 2 versions.
{{introduction}}
{{titres de mon contenu}}
⚠️ Faites attention quand vous copiez-collez du texte directement depuis l’interface de ChatGPT ou autre IA !
Ces dernières ajoutent parfois des attributs html invisibles sur la page mais bien présents dans le code source.
exemple : <p><strong data-start= »0″ data-end= »9″ data-is-only-node= » »>salut</strong> les <strong data-start= »14″ data-end= »21″>seo</strong> j’espère que vous allez <strong data-start= »46″ data-end= »54″ data-is-last-node= » »>bien</strong></p>
Cela pose 2 problèmes majeurs :
-
Même si on n’a pas la certitude que ça existe, cela faciliterait énormément le travail d’un algorithme pour savoir si le contenu a été généré par une IA ou non.
-
Cela alourdit le code de votre page et, même si les technologies pour nettoyer le HTML et en extraire le contenu sont très avancées, par principe il vaut mieux leur mâcher le travail.
Outil gratuit recommandé pour nettoyer votre html : html-cleaner.com
Comment optimiser les Titles et Meta Descriptions
On rigole, on va uniquement se concentrer sur le title tag car tous les tests effectués à ce jour sur l’impact de l’optimisation de la meta-description sont non concluants.
Un des tests de Search Pilot le montre clairement : une augmentation d’environ 4,2 % des sessions organiques mensuelles quand ils ont retiré les meta-descriptions.
Google a pu automatiquement générer ses propres extraits basés sur le contenu de la page.
Bien que la significativité à 95 % n’ait pas été atteinte, les résultats suggèrent que laisser Google réécrire les meta-descriptions peut améliorer le taux de clic, surtout quand les descriptions manuelles sont trop longues ou peu optimisées.
Pour le title tag c’est bien différent et toutes les études + nos conseils chiffrés sont disponibles sur le simulateur de SERP Google.

Pour résumer nos études sur les Titles :
- Chaque mot compte
- L’ordre des mots compte
- La casse (majuscules/minuscules) ne compte pas
- La ponctuation ne compte (souvent) pas
- L’orthographe compte
- On peut dépasser la taille du title max si c’est pertinent sémantiquement. Ces mots comptent x 10 donc il faut gérer l’optimisation entre CTR et sémantique.
Je vais également vous lister une série de tests menés par SearchPilot (en anglais) qui aboutit à une série de bonnes pratiques.
Mais gardez bien en tête que de nombreux résultats dépendent du contexte : ce qui fonctionne dans un secteur ou auprès d’une audience peut ne pas marcher dans un autre.
Pratique / Changement testé | Contexte / pages concernées | Résultat observé | Ce que cela apprend / implications |
---|---|---|---|
Retirer les nombres des titres d'articles (listicles) | Site éditorial type "listicle" (articles "Top N …") ; variation où le nombre est retiré du titre. | Baisse d'environ –16 % de trafic organique quand les nombres ont été retirés. | Les nombres dans les titres attirent souvent l'œil et donnent une structure attendue ("5 astuces", "10 conseils"). Si ton audience est attirée par ce type de contenus, les nombres peuvent aider. Mais utiliser des nombres vrais, attractifs, pas juste "des trucs" génériques. |
Retirer le mot "Compare" des titres | Pages produites pour "comparaison / coût / alternatives" ; test consistant à éliminer "Compare" pour viser des mots-clés plus larges. | Forte augmentation de trafic organique (~ +24 %) après suppression de "Compare". | Si tu utilises des titres trop orientés "comparatif / vs / compare", cela pourrait limiter ton reach. Tester des titres plus généraux peut être bénéfique si le contenu le permet. |
Titre en MAJUSCULES TOTALES | Expérimentation avec titre en MAJUSCULES TOTALES pour le mobile. | + 14 % de trafic organique mobile dans ce test. | Les majuscules (bien utilisées, sans être agressives ni spammy) peuvent aider à capter l'attention sur mobile. Mais risquent aussi d'irriter ou d'être perçues comme "criard". Tester sur un périmètre limité avant déploiement plus large. |
Mettre les mots-clés en majuscules au début | Pages de listing produit, titres modifiés en "ALL CAPS" pour les mots-clés les plus pertinents. | + ~ 8,5 % d'augmentation du trafic organique. Google a globalement respecté la version modifiée. | Si tu as des mots-clés forts et différenciants, tu peux les mettre en majuscules (ou capitaliser fortement) au début du title pour ressortir dans les SERPs. |
Capitaliser le mot "FREE" (gratuit, livraison gratuite, etc.) | Catégorie de marque avec offre "free shipping" mis en avant dans le title. | Résultat inconcluant : pas de différence statistiquement significative de trafic. | Ne compter pas trop sur cela seul. Si "gratuit / free" est déjà attractif, essayer — mais surveiller l'impact. |
Placer le nom de la marque en premier | Pages "locales" de l'entreprise ou pages de marque connues. Comparaison entre titres "Marque + mot-clé" vs "Mot-clé + Marque". | Uplift significatif (~ +15 %) de trafic organique pour les pages variant avec la marque en premier. | Si ta marque est reconnue ou prestigieuse, la mettre d'abord peut aider à améliorer le taux de clic. Mais si la marque est peu connue, tester le contraire. |
Ajouter "The Best" au début | Site éditorial, nombreux contenus comparatifs / guides etc. | + ~ 10 % de trafic organique. Titre modifié respecté dans les SERPs dans beaucoup de cas. | Si ton contenu est de type conseil, guide ou comparatif ("le meilleur complément", "best supplement", etc.), "the best" peut renforcer l'attrait. À condition que le contenu tienne la promesse. |
Signaux de fraîcheur ("Updated Daily" / date, last updated) | Site d'annonces / listings mis à jour fréquemment ; changement de "Mois + Année" à "Updated Daily" dans le titre. | + ~ 11 % de trafic organique. Google a affiché "Updated Daily" dans certains SERPs. | Si le contenu est vraiment fréquemment mis à jour, ajouter un signal clair de fraîcheur dans le titre peut aider. Mais être honnête — ne pas promettre une mise à jour s'il n'y en a pas. |
Ajouter question sur le coût ("How much does X cost?" ou "Coût de …") | Pages d'offres ou de produits où les utilisateurs cherchent le prix / coût. | Résultat positif : + ~ 5 % de trafic organique pour ce test. | Si tu vois que des requêtes utilisateurs ("combien coûte", "prix de …") arrivent, le titre peut contenir une question ou mention de "coût/prix" pour correspondre à l'intention. |
Ajouter le prix dans le titre | Pages produits ou offres où le prix est un facteur important dans la décision. | Pas toujours concluant / dépendant du contexte : les résultats varient. Dans certains cas, ça aide, dans d'autres non. | Si ton produit a un prix compétitif ou affichable clairement, le mentionner peut augmenter les clics. |
Ajouter le nom de catégorie dans le titre de la page produit | Pages produit, quand la structure de catégorie est claire et pertinente. | Aide dans certains cas à améliorer le trafic organique : plus de pertinence affichée, meilleure compréhension de l'utilisateur. | Si ta gamme de produits est vaste, mettre le nom de la catégorie peut aider à clarifier le contexte pour Google et pour l'internaute. Mais faire attention à ne pas rendre le titre trop long ou répétitif. |
Ajouter "Near You" (près de chez vous / proximité) | Pages locales ou où la localisation / proximité peut jouer (magasins, services, etc.). | Dans certains tests, montrer une notion de proximité peut aider à attirer les utilisateurs locaux. | Si ta marque / entreprise a des points de vente physiques ou cible géographiquement, inclure "près de vous", "à proximité", ou le nom de la ville peut être efficace. |
Ajouter "With Video" ou mention vidéo | Pages de contenu quand une vidéo est disponible / incluse. | Résultat variable. Le contenu vidéo peut être un avantage, mais si Google choisit d'afficher une autre version du titre ou d'omettre cette partie, l'effet est limité. | Si le contenu vidéo est un point fort (tutoriel, démonstration), faire savoir dans le titre. Mais ne pas dépendre uniquement de cela : le reste du titre doit rester pertinent, clair. |
Emojis dans les titres | Tests pour voir si les emojis attirent l'œil dans les SERPs. | Résultat généralement négatif ou au mieux neutre. Les emojis ne semblent pas apporter un avantage notable (et parfois, ils peuvent être ignorés ou supprimés). | Je ne recommanderais pas d'utiliser les emojis à moins que ce soit très adapté au ton de la marque et au public. Risque que ça apparaisse comme non sérieux, ou que Google / SERPs modifient le titre. |
Ajouter "Book Now" ou appel à l'action | Pages de réservation / services, quand réserver ou prendre action est pertinent. | Selon le test, l'ajout d'un CTA comme "Book Now" dans le titre a eu un effet positif sur le trafic organique. | Si le but principal de la page est une action (réservation, prise de contact, commande), inclure un CTA peut aider à augmenter le taux de clic. Mais s'assurer que cela reste naturel et que l'intention de l'usager est de cliquer pour faire l'action. |
Concernant la partie création du title tag, mon conseil est de bien observer ce que propose les concurrents et l’adapter à son contenu mais aussi son persona.

Si je me base sur le prompt utilisé dans ThotSEO j’ai 5 options (et j’aime beaucoup la 5ème !)
Option | Title tag |
---|---|
Option 1 | Création de contenu performant : méthodologie complète en 7 étapes |
Option 2 | Comment créer du contenu qui convertit : guide technique 2025 |
Option 3 | Création de contenu SEO : de l'analyse SERP à la mesure ROI |
Option 4 | Méthodologie création de contenu : structurer, rédiger, mesurer |
Option 5 ♥️ | Bible de la création de contenu : 7 étapes ranker sur Google + LLMs |
Prompt pour la création des title tags
Voici tous les titres des mes concurrents sur Google sur la requête « création de contenu ».
1) Analyse ces titres puis en catégorisant tous les mots en différentes catégories qui te semblent adéquates (par ex : Mot-clé cible, qualificatif, chiffre, saisonnalité, synonyme, adverbe…)
2) Propose 5 idées de title tags adaptés à mon contenu et à mon persona et ses problématiques.
Voici les concurrents : {{titles concurrents}}
Voici mon contenu : {{titres de mon contenu}}
4 – Mettre en page le tout pour marquer les esprits
Les contenus consommés passivement s’oublient rapidement.
Faire interagir votre audience avec votre contenu permet de :
- mieux marquer les esprits
- améliorer vos métriques d’engagement chers à Google
- maximiser les signaux utilisateurs positifs surveillés par l’algorithme Navboost qui sert à corriger le classement des pages
Pourquoi maximiser l’interaction des utilisateurs ?
Cette différence entre consommation passive vs active n’est pas anecdotique.
Les algorithmes modernes, notamment Navboost ou encore celui de Google Discover, analysent les interactions utilisateurs pour déterminer la qualité d’un contenu.
Une page simplement visitée ne suffit plus ; il faut des preuves d’engagement réel : scroll prolongé, clics sur des éléments interactifs, temps passé sur la page…
En plus de cela le récent procès de Google montre bien que Navboost va analyse le comportement de l’utilisateur :
- face à la SERP,
- face au document,
- face au site en général.
Pour vérifier votre page au format mobile, rien de mieux qu’une petite extension chrome (ou bien utiliser votre inspecteur) :
Les enjeux d’une bonne mise en page ne s’arrêtent pas là.
Lorsque Google rencontre une nouvelle page, il prédit la satisfaction via l’IS Predictor (Information Satisfaction), qui s’appuie sur les tests des Quality Raters.
Cela va déterminer vos premiers classements à l’indexation.
Des pages bien structurées, avec du contenu accessible rapidement (titres clairs, résumé, mise en gras, auteurs) améliorent la perception de qualité.
Enfin, passé les premiers rankings, des modules nommés twiddlers ajustent le classement en fonction des comportements observés (diversité, usabilité, attractivité des résultats).
Une page claire et agréable à parcourir maximise ses chances de rester bien classée même après ces ajustements.
Comment maximiser l’interaction ?
Deux axes existent et ne sont pas exhaustifs :
- intégrer des médias (images, vidéos)
- ajouter des éléments interactifs dans la page
Tout d’abord les images. Ces dernières facilitent grandement la compréhension d’un contenu d’un lecteur.
Rappelez-vous toujours que sur le web la plupart des gens lisent en diagonale. Une image permet donc d’aérer et de casser le rythme d’un contenu.
Pour savoir quelles images ajouter : pas besoin de réinventer la roue.
Tapez la requête résumant votre paragraphe sur Google Images.
Attention : on cherche des images qui apportent de la valeur supplémentaire (schémas, infographies …) pas uniquement des images d’illustrations.
Pour créer mes images / infographies facilement mes outils gratuits préférés actuels sont :
- Nano Banana : disponible sur Gemini
- Chat GPT : sûrement le meilleur mais aussi le plus lent, je l’utilise donc en dernier recours
- Canva : quand il s’agit d’une infographie que je n’arrive pas à reproduire via IA
Les vidéos elles sont bien plus longues à produire, on doit justifier leur présence dans notre contenu uniquement si :
- Un encart vidéo est présent sur la SERP (rappelez vous de Glue)
- On estime que la vidéo est vraiiimmmeeennnt essentielle pour le sujet
- On en a déjà une en stock
Mais même si ça demande + de ressources de faire de la vidéo ça vaut le coup !
Ces dernières vous amèneront une audience supplémentaires via YouTube ou Tiktok.
Si vous souhaitez en apprendre plus on vous recommande cet article sur les stratégies seo pour la vidéo.
Et pour savoir quel type de vidéo produire, même logique que pour les images : on regarde ce qui est mis en avant sur la SERP et on reproduit globalement le même format (avec un peu + de valeur ajoutée que les concurrents c’est toujours mieux 🙂).
Pour créer mes vidéos facilement mes outils gratuits préférés actuels sont :
- Mon téléphone (pas du tout gratuit maintenant que j’y pense mdrr)
- Capcut (dispo sur desktop ou mobile) / Clipchamp (desktop)
- Veo 3 disponible sur Gemini si je veux ajouter des scènes d’illustration
- Screenity (extension Chrome pour enregistrer ma webcam et mon écran)
Pour les éléments interactifs ces derniers sont désormais très simples à créer via l’IA. Et une fois le code généré il suffit de le coller sur la page dans un bloc “code” ou “html personnalisé” selon votre cms.
Quelques exemples :
Le test de dyslexie, datant d’avant l’IA mais c’est un de mes premiers outils en ligne et top 1 depuis plusieurs années avec 60 000 clics par an
En beaucoup plus récent, le calculateur de répétitions de Protéalpes en top 1 sur sa requête quelques jours après sa mise en ligne :
Ou encore une infographie cliquable pour filtrer certains éléments tiré du site de l’ESN Amiltone.
Notre liste d’exemple pourrait comporter 100 idées différentes, la seule limite est votre imagination !
Gardez quand même en tête qu’il n’est pas obligatoire de toujours développer des modules hyper complexes et avancés. Si vous êtes curieux vous trouverez dans cet article des modules interactifs très simples qui peuvent s’appliquer à tous les contenus 😉
Quand vous demandez à l’IA de vous générer un élément interactif, pensez à faire attention aux points suivants :
- Fournir à l’IA les couleurs de votre charte édito
- S’assurer que votre élément est responsive
- Bien lui préciser que vous intégrez l’élément sur un builder de votre CMS pour éviter de se retrouver avec des paramètres de police, style ou des balises html en doublon
On peut également s’aider de l’IA pour ajouter des blocs CTA si notre article a pour objectif de mettre en avant un service / produit. Nous avons nous même disséminé quelques bannières pour mettre en avant Thot à des endroits stratégiques dans l’article 😉
Enfin pour terminer cette étape de mise en page il est également important d’ajouter un bloc auteur qui précise :
- Qui est l’auteur
- En quoi il est légitime de s’exprimer sur le sujet
Les SEO ont tendance à parfois sous-estimer cette étape mais quand on consulte les Guidelines de Google sur ce qu’est un contenu de qualité on remarque que la notion la plus importante est le « Trust » c’est à dire la possibilité pour les machines ou les Quality Raters d’identifier facilement qui est derrière ce site ou ce contenu (surtout le contenu).
Une fois arrivé au bout de cet article vous pourrez admirez nos magnifiques « blocs auteurs » pour vous en inspirer 🙂
5 – Passer par l’étape de relecture pour les derniers ajustements
Cette étape parait évidente. Mais pourtant par flemme ou par envie de publier trop vite on a tendance à passer outre. A titre personnel c’est pourtant une étape qui permet de drastiquement améliorer la qualité de mes contenus !
Au bout de plusieurs heures passées sur le même texte, on commence à avoir la tête dans le guidon.
Par conséquent la première étape est assez passive puisqu’il s’agit de…
Etape 1 : laisser reposer !
Donc une fois qu’on a terminé une première version de notre contenu … On chill ! 😎🏖️
On le laisse reposer 1 à 2 jours afin de le relire plus tard. Ainsi vous vous rendrez compte de plein d’erreurs ou de pistes d’amélioration que ce soit sur le fond ou sur la forme !
Regardez plutôt comment Paul chill un max en attendant de relire son contenu ! (S’il voit que j’ai rajouté cette image je suis mort).

Etape 2 : le fact checking
Lors de votre relecture, faites également fact checker ce que vous avez écrit par une IA.
Pour ce travail Paul et moi recommandons :
- Grok
- Chat GPT en mode DeepSearch
Et enfin l’étape ultime de ce travail de relecture : Faites appel à un de vos contacts qui correspond à votre persona pour qu’il vous fasse ses retours.
Ce n’est pas forcément donné à tout le monde d’avoir le profil précis qu’on cherche dans son entourage mais ça vaut le coup de demander au culot ou de proposer de petits cadeaux en échange de ce service.
Les gens sont parfois flattés que l’on fasse appel à eux et en tant que persona cible leurs retours seront très précieux !
Prompt pour le fact checking :
Voici mon contenu pour la requête {{requête}}
J’ai besoin que tu identifies toutes les allégations, concepts, chiffres ou autres éléments pouvant être sujet à débat et que tu fact checkes ces points un à un.
Le résultat doit être un tableau avec la source et ta conclusion et l’éventuelle correction. Autant que possible privilégie des sources académiques, ou au moins sérieuses et reconnues.
{{contenu HTML}}
Etape 3 : vérifiez la qualité objective
Tout comme pour les titres la qualité peut être mesurer subjectivement et objectivement.
Pour la partie objective, la qualité repose sur des formules de décomposition du texte et des principes de traitement du langage.
On va notamment observer la lisibilité, la diversité lexicale et la structure d’un contenu.
Pour cela, Thot propose un outil 100% gratuit nommé Prose.
1 – Diversité lexicale
Elle mesure le pourcentage de mots uniques par rapport au total des mots dans le texte.
Seuils objectifs :
- Excellent : 80-100% (vocabulaire très riche)
- Bon : 60-79% (vocabulaire varié)
- Standard : 40-59% (vocabulaire standard)
- Faible : 20-39% (vocabulaire limité)
- Très faible : 0-19% (vocabulaire très limité)
Sur Prose, quand vous cliquez sur la case de lisibilité les termes utilisés plusieurs fois se mettent en rouge. A vous ensuite de juger si il est pertinent ou non d’intégrer des synonymes.
2 – Ensuite viennent les formules de lisibilité :
Attention néanmoins car la majorité des formules utilisées aujourd’hui dans le monde se basent sur la langue anglaise !
Indice | Plage cible | Formule | À éviter |
---|---|---|---|
Flesch-Kincaid (0-100) | 70-89 (facile à assez facile) | 206.835 - (1.015 × mots/phrases) - (84.6 × syllabes/mots) | <60 (difficile), >90 (trop simpliste) |
Gunning Fog (0-13+) | 7-9 (standard) | 0.4 × ((mots/phrases) + (100 × mots_complexes/mots)) | >12 (très difficile) |
LIX (0-56+) | 26-45 (facile à moyen) | (mots/phrases) + (100 × mots_longueur>6/mots) | >55 (très difficile) |
Dale-Chall (0-8+) | 5.0-6.9 (standard à difficile) | 0.1579 × (mots_difficiles/mots × 100) + 0.0496 × (mots/phrases) | >7.9 (très difficile) |
- Phrases faciles : Minimum 1 (éviter 0)
- Phrases moyennes : Maximum 3 (seuil d’alerte)
- Phrases difficiles : 0 (objectif zéro)
- Mots par phrase : 15-20 (optimal)
- Syllabes par mot : 1.5-2.5 (optimal)
- Mots complexes : <30% du total
- Mots >6 caractères : <25% du total
3 – Puis voici l’analyse linguistique
L’analyse linguistique vise à évaluer la clarté, la précision et l’efficacité d’un texte au-delà de sa simple pertinence sémantique.
En traitement automatique du langage (NLP), elle joue un rôle central car la structure grammaticale, le choix des verbes ou l’usage d’adverbes influencent directement la compréhension, l’interprétation et la valeur informative d’un contenu.
Plusieurs études ont montré que les systèmes de NLP modernes, notamment les grands modèles de langage (LLM), pondèrent fortement la clarté syntaxique et la densité informationnelle dans leurs tâches d’extraction, de résumé ou de génération de texte.
A ce sujet on vous recommande les posts de Koray et de sa communauté. Si vous êtes plus papiers académiques, jetez un oeil aux chercheurs de Stanford Jurafsky & Martin, 2023.
Les verbes modaux (pouvoir, devoir, vouloir, savoir, falloir…) expriment des degrés de possibilité, d’obligation ou d’incertitude.
Leur fréquence influence la perception de la confiance et de l’autorité d’un texte.
- Un texte avec trop peu de modaux peut paraître rigide ou dogmatique,
- À l’inverse, un excès donne une impression d’incertitude ou de flou, ce qui peut affaiblir sa crédibilité.
La voix passive (“être/avoir + participe passé + par”) est souvent plus difficile à interpréter automatiquement.
En rédaction humaine comme en NLP, elle a tendance à :
- Diluer l’action et rendre le texte moins direct,
- Demander plus de travail cognitif pour comprendre la phrase,
- Diminuer la “densité d’information” par phrase,
- Complexifier les tâches de parsing et d’extraction d’entités.
Enfin les adverbes d’intensité, de certitude, de fréquence ou d’émotion (“absolument”, “manifestement”, “toujours”, “malheureusement”…), souvent appelés “adverbes lourds”, sont des amplificateurs de discours.
En excès, ils :
- Allongent les phrases inutilement, réduisant la lisibilité (Flesch, 1948),
- Affaiblissent l’impact sémantique en ajoutant des nuances vagues ou redondantes,
- Perturbent les modèles de NLP, qui privilégient des formulations concises et factuelles (Tenney et al., 2019).
En bref il faut limiter leur usage à 5 à 8 occurrences par texte pour préserver la clarté et la précision.
Analyser la qualité subjective
Ici c’est très simple, c’est difficile de faire sans un feeback externe.
Personnellement tous les contenus passent au moins une fois par mon prompt de critique.
J’ai tellement systématiquement de bons retours avec que c’est devenu une habitude.
Je plaide coupable du franglais terrible, mais au moins vous avez mon prompt vraiment brut et perso.
Prompt pour critiquer le contenu
Répond à chaque fois en sections précises et ciblées sur mon persona :
– Qu’est-ce qui était vraiment bon dans l’article ?
– Qu’est-ce qui était boring ?
– Qu’est-ce qui était confusing ?
– Qu’est-ce que tu n’as pas cru ?
– Est-ce que le pain point de la cible est bien clair et traité ?
– Est-ce que le « coupable » de ce pain point est bien identifié et si non comment l’améliorer ?
– Quelles sections pourraient être condensées sans perdre en informations ?
– Que puis-je rajouter comme données propriétaires pour rendre l’article inimitable ?
Attention ! because of your service you are inclined to be really nice to people but in doing so you’ll do them a diservice. You know they can be better than this so you should hold them to a high standard. So help them see it how ! Take off the gloves and be honnest.
Voici le contenu :
{{contenu HTML}}
6 – Faire le maillage interne
Cette section va être très courte car tout ce qu’il faut savoir est déjà dans la bible du maillage interne.
Retenez néanmoins que la méthode « site:mot-clé principal » sur Google ou Bing présente des failles :
- Elle ne montre pas les articles pertinents à mailler qui ne correspondent pas au mot-clé principal
- Le “site:” ne montre pas toutes les pages du site
- Si une page ne remonte jamais sur le “site:” alors elle ne sera jamais maillée et finira aux oubliettes … Ce seront toujours les mêmes pages qui recevront des liens
- Le résultat du “site:” ne présente pas un classement par ordre de proximité sémantique
On utilise plutôt la feature maillage interne de Thot SEO qui a été pensé pour éviter ce genre de biais.
Vu que ça dépanne, ok pour utiliser le “site:” si le site est petit ou alors qu’on fait “site:” pour chaque thème abordé par chaque paragraphe, pas juste le mot clé principal de l’article
Pour vous aider, voici 3 critères à intégrer pour choisir les liens internes à faire :
- Penser utilisateur : Où souhaite t-on l’emmener ensuite ? Quelle est l’étape logique suivante pour lui ?
- Ne pas oublier les vieux articles : Refaire des liens vers les articles enfouis dans votre pagination de blog pour essayer de les relancer ?
- Proximité sémantique : 2 pages proches sémantiquement qui se font un lien = lien + puissant
Concernant le point n°2, sur les anciennes pages il ne faut pas se contenter de juste “ajouter un lien” !
Il faut mettre à jour suffisamment le contenu pour déclencher une significant update et justifier qu’un lien soit ajouté et rendre ce nouveau lien pertinent aux yeux de Google.
Si vous êtes friands des Leaks, jetez un oeil aux fonctions :
- onsiteProminence (entier, défaut : nil) — Importance d’un document sur le site, calculée selon le trafic simulé depuis la page d’accueil et les pages les plus cliquées.
- date (texte, défaut : nil) — Date de la dernière mise à jour en secondes (horodatage UNIX). Le champ source indique l’origine.
Comment mesurer la qualité et la rentabilité d’un contenu (les clics c’est nul)
Mon intuition me dit que c’est l’étape que 97% des lecteurs de ce process voudront zapper. Tout le monde s’accorde pour dire que le Data Driven c’est important mais dès qu’il faut le mettre sérieusement en place … Allez courage ! Vous vous remercierez de cette discipline plus tard 🙂
C’est pourtant la brique qui va vous permettre de :
- Améliorer et personnaliser ce process (il est bien ce process, mais il est améliorable) ;
- Mieux comprendre où il faut placer les efforts ;
- Mieux comprendre ce qui plait à vos lecteurs ;
- Améliorer la rentabilité de votre production de contenu au fil du temps ;
- Convaincre votre direction que produire des contenus ça rapporte.
Et surtout c’est ce qui vous aidera à faire mieux que les concurrents qui ont la flemme de mesurer, ou qui mesurent mal !
Car s’autocongratuler de la qualité de son contenu ou bien demander l’avis de sa grand mère ça fait du bien à l’égo, mais pas au business.
Mesurer la qualité d’un contenu
Voici les différentes métriques à récupérer sur vos outils analytics (comme Google Analytics) pour savoir si vos pages ont réellement plus à vos visiteurs.
Cliquez sur chaque carte pour en découvrir le détail !
Mesurer la rentabilité d’un contenu
Cette étape est un investissement de temps nécessaire pour jauger et délimiter le temps à passer sur la création d’un article.
Voici notre template de tableau à copier-coller pour surveiller votre rentabilité.
Url | Coût de Fabrication de l'article (€) | Nombre de conversions | Trafic Généré par l'article | Valeur de la convertion(€) | Coût par Vue(€) | Coût par Conversion(€) | ROI(€) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
TJM x Temps passé à créer le contenu | Objectif de conversion à définir | Organique et non organique | A vous de l'estimer ! | Coût de Fabrication / Trafic généré | Coût de Fabrication / Nombre de conversions | (Nombre de conversions x Valeur estimée de la conversion) - Coût de Fabrication | |
url 1 | 600 | 80 | 1000 | 15 | 0.6 | 7.5 | 600 |
url 2 | 1200 | 40 | 600 | 3 | 2 | 30 | -1080 |
url 3 | 300 | 15 | 1500 | 50 | 0.2 | 20 | 450 |
Pour obtenir ce tableau vous aurez au préalable besoin de :
- 💲Coût estimé de la production de l’article : Il peut varier en fonction du temps que vous y avez passé et du nombre de personnes investies dans le contenu
- 🎯 Nombre de conversions : Définissez l’objectif du contenu et assurez-vous que vous êtes en mesure de le tracker (via Google Tag Manager, par exemple). Si vous avez besoin d’aide sur le sujet tracking l’équipe web analytics de l’Agence Empirik peut vous accompagner
- 📈 Trafic généré par l’article : Pensez à prendre le trafic au global et pas juste depuis une seule source comme Google, par exemple. Vous obtiendrez facilement cette statistique depuis votre outil analytics.
- 💰 Valeur de la conversion : C’est à vous et vos équipes de définir jusqu’à combien il serait rentable de payer pour un lecteur qui accomplit l’objectif défini sur le contenu. Prenez en compte pour cela la Lifetime Value de vos clients, votre Panier Moyen, votre Taux de Conversion, et combien vous auriez payé en ads pour obtenir un clic…
Voici le raisonnement sur le choix de ces métriques :
- Coût par Vue (€) : Permet souvent de relativiser le coût réel d’un contenu, surtout si on le compare à combien vous auriez payé pour un clic sur une telle page depuis une pub (Meta, Google). 20 centimes pour une visite, ça les vaut si on a bien optimisé notre page pour la conversion, non ?
- Coût par Conversion (€) : Un chiffre plus précis qui permet de voir combien on a payé par utilisateur qui a rempli l’objectif fixé pour un contenu donné. Si on le compare à la Valeur de la Conversion qu’on a définie, on peut calculer si, sur ce point-là, notre contenu est rentable ou non
- ROI (€) : Permet de savoir si votre contenu vous a coûté de l’argent où s’il en a généré. C’est bien souvent une statistique qui parle bien à la direction.
Bien sûr chacune de ces métriques deviendra de plus en plus positive avec le temps. Il faut donc éviter de se lancer trop vite dans l’analyse de contenus fraîchement publiés.
Je recommande de laisser au moins 6 mois avant d’analyser les performances d’un contenu, mais ce n’est qu’au bout d’un an qu’on peut réellement commencer à faire des conclusions tangibles.
Avec cette data vous allez peaufiner votre process et rendre vos contenus super lucratifs !
Maintenant c’est à vous de jouer !
Afin de l’exploiter au mieux : enregistrez cet article dans vos favoris, gardez le de côté ⭐
Et si vous souhaitez soutenir ces productions, partagez-le !
Faites au mieux pour le suivre étape par étape. Bien sûr il faudra l’adapter à vos spécificités et contraintes (notamment dû à votre CMS par exemple).
Cette bible est une bonne base pour avancer et investir dans des contenus de qualité dès maintenant, mais votre contexte reste déterminant.
N’oubliez pas que “mieux vaut fait que parfait” !
L’article que vous consultez ici n’est pas exempt de défauts et il ne faut pas se perdre dans l’amélioration infinie de détails peu impactant au risque d’exploser le coût de production et de détruire la rentabilité de vos contenus.
Typiquement il est actuellement 23h50 la veille du webinar, on va le publier ainsi et le corriger / l’améliorer dans les semaines à venir.
On espère que notre méthode vous aidera à être plus mémorable auprès de vos personas et à gagner en efficacité dans vos créations de contenus !
Ce guide 100% gratuit a nécessité plus de 102h de travail, pour le soutenir ➜
Les auteurs
La checklist du process
La ToolBox
Voici nos outils favoris pour la réalisation de ce process. Cliquez sur une bulle pour voir le nom de l’outil !
1 - Définir le scope


2 - Structurer le contenu



3 - Rédiger



4 - Mettre en page
4.1 - Générer des images


4.2 - Générer des vidéos



4.3 - Générer des modules interactifs

5 - Relire & corriger

6 - Maillage interne

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